Ce matin je me suis levé en ayant du temps libre devant moi. J’adore le dimanche matin. Les gens son souvent encore endormi car la veille ils ont sorti dans les bars ou étudier tard. Moi j’ai été studieuse; je me suis coucher tôt. Ces matins sont toujours silencieux et calme. Un temps pour prendre son temps et penser. Je m’habillai et en me brossant les cheveux je vis la photo de moi et mon père l’été passer que j’ai placé sur mon bureau, près de mon ordinateur. Je pris mon cellulaire et texta mon père. Après
tout pour lui il est quatre heures du soir et il vient surement de commencer à préparer le souper avec sa sœur.

Coucou papa, je voulais juste te dire que je vais bien et que je m’amuse bien ici. C’est sur que je m’ennuie de toi, mais on va se revoir aux vacances et je passerai du temps de qualité avec toi et tante Lydia. xoxo

Je pris mon livre et m’habilla chaudement. Aujourd’hui j’ai bien de la misère à me dire que je vais étudier à l’intérieur. Le soleil est un peu trop beau et il semble faire chaud. Je pris une pomme dans le frigo avant de sortir et me diriger vers le bâtiment. En marchant, je vis le toit et cela m’a toujours intrigué; est-ce que je peux y aller sans m’attirer des problèmes? Il faut bien essayer pour
voire! Je me dirigeai donc vers les escaliers. Rendu au bout je marchai tout droit au lieu de tournée comme d’habitude. Après un moment je vis une échelle. Rendu en haut de celle-ci je laissa mon livre en plein milieux du toit bien enrober dans un sac, puis m’avança vers le rebord.

Tout ce que j’arrive à penser depuis cinq minutes c’est; Wow! La vue de Galway city est magnifique. La neige recouvre déjà bien le sol avec son manteau d’hiver. C’est ici que je vais vivre pour les prochaines années. Malgré les mois qui passent je n’en reviens
toujours pas. Mois la petite fille de Toronto est en Irlande et c’est ici que j’étudie, sortir, me fait des amis, magasine, visite le patrimoine. Tout comme elle, tout comme ma mère. Je souris juste à l’idée que je découvre ce qu’elle à pu ressentir en venant ici. Bien sûr pour elle ce n’était pas aussi impressionnant comme elle vivait à Galway avant de venir à cette université, mais papa dit que je suis sa réplique, même dans les moindres détails. J’imagine
qu’alors elle était ici à penser qu’elle attaque une nouvelle aventure, tout comme moi. J’ai souvent entendu parler que l’on se trouve à l’université. Alors j’espère bien trouver le côté que ma mère ma laisser, ou du moins le voire comme les autres.

Je pris une grande inspiration et m’éloignai du rebord de toit. Je m’assis au milieu et pris mon livre que j’ai laissé là en arrivant sur ici. Je dois bien lire mes livres de cours. C’est sur que je n’ai
pas tant de lecture comme mon programme est plus pratique que théorique, mais je ne me laisserai pas relâcher et me retrouver au Canada sans diplôme. Mais mon livre sur l’histoire de la danse au XXe siècle est passionnant. Je découvre plein de chose que je ne connaissais pas. C’est complètement fou comme on croit connaitre un sujet et on peut toujours en apprendre plus. Ce qui prouve qu’on peut toujours en apprendre plus d’une façon ou d’une autre.

L'ascention d'échelles en talons hauts était une pratique pour la quelle Michelle était hautement redoutable, elle gravit cette dernière avec habileté pour finalement se retrouver sur le toit de l'école - encore heureuse, elle avait opté pour des jeans, et non une jupe ce matin là- . Évidement, vous devez tous vous demander ce qu'une jeune femme de ce calibre de et cette distinction venait faire un dimanche matin sur le toit de l'école...Et bien voyez vous, depuis que la jeune fille à decidé avec sa meilleure amie de mettre de côté le tabac...elle éprouve quelques difficulté. Effectivement, le sevrage de la cigarette était pour la jeune Irlandaise quelque chose d'assez irréalisable, elle ne suportait pas de passer une semaine sans fumer. Bien sur, elle ne le disait à personne, faisait comme si de rien était, jouant la bonne fille sage qui est tout à fait capable de gérer ses envies et ses pulsions, mais s'il y avait bien quelque chose qu'elle n'était pas capable de gérer, c'était cela. Si les gens de son entourage avait été au courant, il lui aurait surement réservé la pire des leçon de morale, elle préfèrait donc s'assurer que jamais personne ne serait au courant. C'est donc en ce samedi matin, alors qu'elle passait chercher un bouquin à la bibliothèque pour ses cours qu'elle fut prise d'une envie incontrôlable d'en griller une...Le toit de l'école était son endroit de prédilection pour cette activité secrète, elle n'y avait jamais rencontré personne, et elle était à l'abris de tous les regards.

Arrivée en haut, elle commença donc à fouiller frénétiquement dans son sac à main pour essayer de trouver son paquet de cigarette et son briquet. Elle était sur le point de jurer, persuadé qu'elle avait oublié son feu, quand elle le trouva finalement, elle soupira légèrement et c'est à ce moment la qu'elle leva les yeux. Elle apperçut donc, au beau milieu du toi, une jeune femme occupée à lire. Elle fronça les sourcils, surprise et désemparé. Elle commença par s'assurer qu'elle ne connaissait pas la personne - non, une parfaite inconnue - soulagement. Par contre, l'idée de partager ce toit et de s'en griller une avec une parfaite inconnue, blonde, qui faisait lecture, ne l'enchantait pas vraiment. Elle se râcla la gorge pour faire part de son mécontentement.

- Excuse moi...il n'y a pas d'autres endroits ou tu pourrais aller lire?

Cette question était complètement déplacé, les gens avaient bien le droit de lire ou ils voulaient, mais là franchement, ça ne faisait pas du tout l'affaire de Michelle, elle voulait être seule vraiment....et ou pouvait-elle aller, ailleur qu'ici pour pouvoir fumer en paix, à l'abris des yeux indiscrèt et des grandes gueulent?

Je commençais à aborder la danse irlandaise quand j’entendu quelqu’un montée l’échelle. Je crois pas que c’est interdit de monter ici si il y a une autre personne qui y monte. Je ne quittai pas lecture pour cela. Je n’ai pas trop lu ces temps-ci et je sais qu’une petite interro s’en vient à grand pas donc il faut rattraper le temps perdu. Alors je n’arrêtai pas de lire mots après mots, phrases après phrases. Je lisais silencieusement mais je formais les mots avec ma bouche pour m’en souvenir. C’est bien un de mes trucs de mémorisation. Je ne voulais pas non plus déranger la personne qui est venu se réfugier sur le toit. Je cherchais moi-même de la tranquillité et un peu de soleil, surement que cette personne aussi chercha cela. Puis il n’y a pas de façon subtile de la regarder, je suis dos à celle-ci. Disons que ce retourné n’est pas très subtile.

J’entendis la personne se racler la gorge. Je m’arrêtai de lire et me retourna. Je me dis que ce raclement est une invitation à regarder sans plus. Je vis une fille châtaine qui me regarde avec mécontentement, un briquet dans la main. Ces talons me font
sourire. Elle a réussi à monter une échelle avec ceux-ci? Disons que j’ai de la misère à faire deux pas dans des souliers comme elle a, donc monter une échelle est un suicide. Je remis mon livre dans son sac plastique et me leva. Je secouai un peu l’arrière de mon jeans presque blanc et un peu déchiré à quelques endroits. Puis je m’avançai vers la jeune fille.

-Désolé, je ne voulais pas vous offusquer. Je ne voulais pas m’arrêter de lire et je me suis dit qu’en prime quelqu’un qui venait ici c’est pour être seul.

Je lui tendis la main amicalement en souriant de plus belle. Je veux rattraper mon manque de politesse. Après tout, d’au moins regarder la personne qui entre dans un endroit est poli. Mais moi je ne pensais pas à ça.


-Je m’appel Kayleen O’Reilly. Et vous êtes?

Michelle c'était attendu à toutes les réactions du monde, sauf à celle là. Une crise, un commentaire déplacé, qu'elle l'envoit promener...mais rien de semblable. Ses oreilles furent légèrement agressé quand l' inconnue commença à la vouvoyer, c'était surement la première fois, depuis toute son existance dans la ville de Galway, qu'une jeune femme qui avait plus ou moins son âge la vouvoyait...Elle ne c'était jamais rendu compte à quel point cela pouvait être désagréable. D'un air ahuri, elle la regarda s'excuser de la manière des plus polies qui soit, et se diriger vers elle. Puis elle se présenta en lui tendant la main. Michelle était désemparé. Elle en oublia pendant un moment son briquet et son paquet de cigarette et elle dévisagea Kayleen, ne sachant plus du tout comment réagir. Elle ne lui rendit la poignée de main qu'elle lui tendait, qu'elle soit amicale ou non, la jeune Irlandaise ne touchait pas aux gens qu'elle ne connaissait pas. Il lui fallut un petit moment pour atterrir et enfin répondre:

- Michelle Jennyfer Anderson.

Lui servir une réponse complète était surement le meilleur moyen de se débarasser de cette blonde, elle avait sa réponse, maintenant elle pouvait disposer et la laisser en tête à tête avec une bonne clope enfin. Mais apparement, elle n'était pas décidé à foutre le camp. Michelle soupira et fit un signe de tête vers l'arrière.

- Tu es noucelles ici, ou tu es aveugle? Le toit est un lieu interdit, tu n'as pas remarqué la pancarte en montant?

Ça n'excusait pas le fait que Michelle était là aussi, si l'endroit était vraiment interdit, ce qui était le cas, elle n'avait pas plus le droit d'être là que Kayleen, mais pour le moment, ce qu'elle voulait c'était être seule, alors si ça pouvait l'éloigner, tant mieux. Elle l'observa de la tête au pied, calmement, commençant à sortir une cigarette de son paquet, fébrilement...enfin, cette cigarette qu'elle attendait tant...mais pourtant, la présence de cette inconnue ne lui permettait pas d'apprécier le moment présent comme elle l'aurait aimé. Elle leva les yeux au ciel un instant, c'était bien sa chance!

J’attendis tranquillement la réponse à ma simple question. Peut-être que elle prenait le temps d’analyser la situation, où qu’elle n’a pas un anglais parfait, ou encore que mon accent l’a désarmé. Qui-sait? Quand la jeune femme répondit par son nom sans présenter sa main, je ne le pris pas personnelle. Certaines personnes n’aiment pas les contacts physiques. Ils disent que c’est entrer dans leur bulle et je respecte ça. J’observai son visage en me répétant son nom dans ma tête espérant de
pouvoir m’en souvenir si je la revois. Michelle Jennyfer Anderson. C’est quand même drôle que presque tout le monde que j’ai entendu leur nom au complet ont un deuxième prénom. Je me demande ce qui fait qu’un parent décide d’en donner un à leur enfant. N’est-ce pas plus compliquer pour l’enfant? Je secouai la tête pour revenir dans le monde des vivants.

-Je suis heureuse de faire votre connaissance.

Elle me dit qu’il y a une enseigne disant qu’il est interdit d’entrer ici. C’est bien étrange, je ne l’ai pas vu. Mais en même temps, je n’ai pas regardé savoir s’il y en avait une. Disons que quand je mis met, je suis tellement dans mon monde que j’en oublie les endroits, les choses ou même les personnes qui m’entoure. C’est comme ça en fait que je fait tant d’accident ou que je perds la notion du
temps.

-Ah oui? Je ne l’ai pas vu. Je suis désolée. C’est que j’étais si exciter de pouvoir étudier à l’air frais que j’ai oublié de regarder autour de moi pour savoir si j’enfreignais le règlement. Mais alors, qu’est-ce que vous faite ici?

J’inclinai ma tête sur le côté comme je le fais la plus part du temps que je pose une question qui m’intrigue. C’est quand
même coquasse que je me retrouve dans un endroit interdit et une autre personne vient me dire que je n’ai pas le droit d’y être. Peut-être qu’elle m’a aperçu quand j’étais sur le rebord du toit et à craint que je fasse quelque chose de stupide ou est simplement venu m’avertir.

Michelle fronça les sourcils quand elle entendit la jeune femme face à elle parler...Pendant un court instant, elle pensa vraiment que cette fameuse Kayleen se foutait vraiment de sa gueule et cela la mit légèrement hors d'elle. Elle s'apprètait à l'envoyer promener de manière assez brusque quand elle réalisa qu'elle plaisantait pas, elle était sérieuse, son ton de voix le confirmait. Elle écarquilla les yeux et la dévisagea complètement ahurit. Par quoi commencer...?

-Hum...tout d'abord, on va mettre un truc au clair, on a surement le même âge, si on a pas un an ou deux de différence, alors par pitié, tu ne vas pas me vouvoyer...!

''À vrai dire, le mieux serait que tu ne m'adresses pas la parole du tout'' pensa-t-elle. Mais étrangement, en ce lieu, à ce moment même, alors qu'elle n'avait rien à prouver à personne, à part à elle même, elle décida d'essayer de lui montrer un minimum d'intérêt et de se montrer conciliante...brusque revirement de situation, n'est-ce pas? Ça c'était bien Michelle, elle aimait bien prouver des choses aux autres...et quand elle n'en avait pas l'occasion, elle se les prouvaient à elle même. Aujourd'hui, à la seconde même, elle venait de décider qu'elle allait se prouver qu'elle était capable d'avoir une conversation avec quelqu'un de complètement stupide...Il soupira légèrement, si elle commençait à la voir déjà, en commençant, comme une fille stupide, elle ne risquait pas d'aller bien loin...

-Oui...il y avait une pancarte, mais ce n'est pas grave, les gens qui viennent ici évidement n'en ont point tenu compte.

Elle haussa les épaules. Comme si ce genre de pancartes pouvait arrêter Michelle, alors pourquoi cela pourrait empêcher quelqu'un d'autre de passer? Elle sortit le plus habillement du monde une cigarette de son paquet et la porta à ses lèvres, puis elle tendit le même paquet à Kayleen.

-Ce que je fais ici? Ça paraît évident non? Tu en veux une?

Franchement, de quoi avait-elle l'air, à part d'une personne qui essayait de trouver un coin pour fumer en paix? Proposer une cigarette pouvait être un bon moyen de mettre terme aux hostilités non? Elle n'en avait pas la moindre idée. Michelle et les contacts sociaux, ça faisait au moins trois. Une légère brise de vent vint balayer les cheveux qui barrait son visage. Elle inspira l'air frais. C'était un endroit agréable...quand il n'était pas pollué par ce qu'elle aimait appeler des PUND...Présences Humaines Non Désirées.

Je trouvai drôle qu’elle me reprocha d’être polie en la vouvoyant. Mais en même temps, je dois avouer que ça doit faire étrange de se faire dire « vous » par une fille d’à peu près votre âge. Je souris sans rien dire à ça car je ne voulais pas l’interrompre et mon sourire selon moi disait se que je ressens. Elle sembla prit par ces pensées qui l’entrainait loin d’ici un instant. J’avoue que je trouve ça mignon. Quelqu’un qui est tellement pris dans son tourbillon. L’air constamment changeant, mais en même temps qui ne révèle rien.

Quand elle dit que les personnes qui montent ici ne prennent pas la règle d’interdit de monté ici, je me sentis un peu mal. Je sais que je ne suis pas la seule à venir ici « illégalement » mais quand même. Enfreindre la loi de l’école, surtout écrite, me rend nerveuse. Je ne suis pas une fille qui enfreint les règlements.

Michelle me tendit une « clope » gentiment. Son geste, tant qu’il soit de bonne volonté, me mit mal à l’aise. Je n’ai jamais eu à dire non à ça, car je ne m’en suis jamais fait offert. Je reculai d’un pas, comme si le petit bâton de tabac allait me sauter à la figure. Je renouvelai mon sourire, car il avait disparu à la venu de la cigarette proposée.

-Non merci. Je ne fume pas, ça ne m’aiderais pas avec ma santé et je dois bien la contrôler. Désolé, mais vous… emm tu peux fumer, ça ne me dérange pas.

La brise de vent poussa mes cheveux dans mon visage. Je ricanai un peu contre le zèle de mère nature. Je sais que c’est enfantin mais je ne peux pas m’en empêcher à chaque fois. Les éléments tel que le vent, l’eau et le feu me laisse toujours cette impression que je redeviens une enfant. Je regardai Michelle en dégageant mon visage des mèches qui m’aveuglèrent.

-Alors Michelle, est-ce que ça fait longtemps que tu viens t’isolée ici pour fumée?

Je comprends très bien que certaines personnes veulent savourer leurs petits pêchers seul. Tout à coup, ça me frappa en plein visage. Si je la dérangeais dans son petit moment personnel? Et si elle ne voulait pas me faire sentir mal en me disant qu’elle veut que je dégage? Je souris en attendant ça réponse en premier. Je ne voulais pas l’ensevelir de question non plus. Je vais premièrement attendre sa réponse. Peut-être que je me trompe et c’est juste qu’elle n’aime pas être entouré d’autre personne fumeuse. Qui sais après tout.

Quand la jeune femme refusa sa cigarette, elle haussa les épaules et rangea le paquet, au fond, ça faisait bien son affaire qu'elle ne fume pas! Ça coutait quand même cher des clopes mine de rien. Elle heureusement que ça ne lui pose pas problème qu'elle fume, il ne manquait plus que ça, elle ne s'empècherait pas de fumer ici sous peine d'importuner quelqu'un surtout qu'elle n'avait vraiment rien à faire là. Elle observait Kayleen d'un drôle d'oeil alors qu'elle sorait de sa poche un briquet ''zippo'' pour allumer sa cigarette. Briquets beaucoup plus commodes quand il y avait du vent, comme sur se toit. Le seule inconvénient, c'est qu'il manquait souvent de gaz, mais cette fois si elle ne rencontra pas se problème. Elle alluma donc rapidement sa cigarette et rangea le briquet dans son sac. Ranger était un grand mot...elle le laissa plutôt tomber. L'étrangère lui demanda alors si cela faisait un moment qu'elle venait s'isoler ici pour fumer - le fait qu'elle emploi son prénom si naturellement lui écorcha légèrement les oreilles- . Elle haussa à nouveau les épaules en prenant une longue bouffée et en soufflant l'air sans vraiment prendre la peine d'éviter d'envoyer la fumée dans le visage de son interlocutrice. Elle était vraiment impolie et sans gène...c'était elle tout craché.

- Ici où ailleur, ça fait longtemps que je fume oui, pourquoi?

Le problème était que maintenant qu'elle avait dit à tout le monde qu'elle avait arrêté, elle ne pouvait pas vraiment se permettre de fumer n'importe ou, elle était d'habitude une fille de parole et elle avait une réputation à tenir! Elle dévisagea un léger moment Kayleen quels genre de parents elle pouvait bien avoir pour être comme ça. Toute personne relativement normalement ''normale'' l'aurait surement envoyé promené face à son attitude si méprisante ou se serait surement carapatée sans demander son reste. Elle, restait là comme si de rien était, c'était à la limite, presque impressionnant. Il était passé de la méchanceté, la froideur, à l'indiférence, et cela n'avait rien changé, elle avait l'impression de parler à une simplette. Michelle soupira doucement et regarda tout autour d'elle, et examina encore son interlocutrice avec un peu plus d'attention. Elle avait un bouquin sur la danse apparement...Elle ricana légèrement en pointant le livre du visage.

- Et toi, tu te caches pour lire un livre de danse...?

Elle avait parlé sur un ton sarcastique et la regardait de façon très ironique, avec un sourire mauvais et elle ajouta sur le même ton;

- Ma foi, on a pas tous les mêmes sortes de complexe...