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 Roberts K. « American Girl and Proud to Be »

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Kristen Roberts
Kristen Roberts
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Messages : 29
Date d'inscription : 08/10/2009
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Cursus Suivi : Histoire & Histoire Celtique
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MessageSujet: Roberts K. « American Girl and Proud to Be »   Roberts K. « American Girl and Proud to Be » EmptyVen 9 Oct - 5:05

Roberts K. « American Girl and Proud to Be » 1109n2e


welcome to my univers
KRISTEN AURORA ROBERTS



Un jour, il m'a dit tu es la 'femme de ma vie'. Je savais que c'était faux, il en avait aimé une autre avant moi, une qui ne m'aimait pas. Quand j'ai appris qu'il n'en aimait pas deux, mais trois, j'ai tout plaqué. Tout plaqué pour retrouver ce morceau de moi qui me manque. Je veux voir les deux autres femmes de sa vie. Je veux voir ma mère, et ma sœur.



Dernière édition par Kristen Roberts le Ven 9 Oct - 5:40, édité 8 fois
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Kristen Roberts
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MessageSujet: Re: Roberts K. « American Girl and Proud to Be »   Roberts K. « American Girl and Proud to Be » EmptyVen 9 Oct - 5:05

    KEITH ▬ « Et voila ma princesse, c'est ta nouvelle maison. »


Mon père avait un don, ou plutôt la lubie de croire que je lui répondais quand il me parlait, alors que je n'avais pas six mois. Il me l'a raconté, c'est pourquoi je vous fait part de mon histoire à mon tour, parce qu'à mon âge, ou du moins, à l'âge que j'avais, on ne se souviens pas de grand chose. Nous avions fait un long voyage pour arriver jusqu'ici. Il fait savoir, pour tout comprendre, que je suis née loin de Chicago, ville du nouveau seuil de ma maison. Je suis née à Galway, en Irlande, un matin de printemps, le vingt-huit mars mille neuf cent quatre vingt onze pour être plus précise. Je ne sais pas ce qu'est devenue ma mère. Papa m'a toujours dit qu'il était le seul à vouloir assumer son enfant, et qu'elle était partie après que je sois née. Mes premiers mois, pendant que papa préparait notre départ pour Chicago, c'est la grand-mère Kristen, dont je tiens mon prénom, qui s'est occupée de moi. Jusqu'à aujourd'hui. Papa a acheté un appartement, et nous avons dit adieux à cette vieille femme. Elle est morte peu de temps après notre départ. Papa dit que j'ai ses yeux, la même espièglerie y brille. Bien que née en Irlande, j'ai la double nationalité, Irlando-Américaine. Papa y a tenu. J'ai grandi uniquement entouré de cet homme, Keith Roberts. Ma mère est très vite devenu un sujet tabou, je crois n'en avoir parlé que deux fois avec lui. La première, il m'a grondée, la seconde, c'est moi qui l'ai grondé. Mais nous n'en sommes pas là.

J'allais donc passer ma vie dans cet appartement du cœur de la ville. Très vite, mon père trouva un job comme responsable commercial je ne sais pas où. Et c'est la voisine qui me gardait ... enfin, la mère de la voisine, c'est là que j'ai connu mon meilleur ami, Matthew. On s'est rencontré à coup de cris, de coups de pieds, de claques involontaires. C'était la belle vie. Nous avons grandi ensemble, quand nous avons eu l'âge, nous sommes entrés à la crèche ou nous avons rencontré le troisième membre de la bande, Paul. D'après nos parents, Paul et Matthew se battaient ma main. Ça fait plaisir à entendre, et on en rit bien encore aujourd'hui. Y'a qu'a voir sur cette photo, comment ils se regardent. Quand je ne suis pas là, tout se passe bien, dès que j'arrive, les éducatrices sont débordées. Je crois que ça a été comme ça longtemps, jusqu'à ce qu'on aille à l'école et que je me trouve un amoureux. La, ils se sont ligués contre lui, et ont découvert qu'ils étaient plus forts à deux que seuls. Depuis, on ne les sépare plus, et moi avec d'ailleurs. Nombreux ont été les enseignants découragés de ne pouvoir nous mettre trop loin les uns des autres. C'est à peu près à cette époque que remontent mes premiers souvenirs.

    PAUL ▬ « Il est pas beau. »
    KRISTEN ▬ « Si il l'est ! »
    PAUL ▬ « Non! »
    MATTHEW ▬ « Il a raison, il est pas beau. »
    KRISTEN ▬ « C'est toi qu'est pas beau, de toutes façons, vous êtes tous nuls vous, les garçons! »


L'une de nos rares disputes, sur mes amours de jeunesse. Paul et Matthew se battant mes faveurs, c'était un peu normal qu'ils n'appréciaient pas mes amoureux, et franchement, en plus, ils avaient raison. Celui là n'était pas terrible. Nous passions notre temps à nous chamailler sur des sujets plus ridicules tu meurs. Mais c'était ça qui faisait la force de notre amitié. Je n'avais que très peu d'amies féminines, tout comme j'avais bien plus de pistolets et de petites voitures que de poupées et de coiffeuses à la maison. C'était peut-être pour ça que Matthew et Paul m'aimaient bien. A six ans, c'était avec eux que je me disputais sur mes amours. A douze, c'est avec mon père que ça n'allait plus.

    KEITH ▬ « Kristen! »
    KRISTEN ▬ « Mais c'est moche ! J'veux plus que tu m'appelles comme ça. »
    KEITH ▬ « Et comment tu veux que je t'appelle alors? » répondait mon père amusé par mes crises soudaines d'identité.
    KRISTEN ▬ « Mickaëla. Un point c'est tout. »
    KEITH ▬ « Moi je préfère Kristen. »
    KRISTEN ▬ « NON !! Pourquoi vous m’avez appelé Kristen ? Tout monde m’appelle Kris, Kris, Kris, Kris, Kris … ça fait … SERPENT ! »
    KEITH ▬ « Et bien il fait un drôle de bruit ton serpent ma chérie. »


J'avoue qu'un moment, j'ai voulu changer de prénom, de vie même. J'étais un peu folle, il faut l'avouer. Et je le suis toujours. Curieuse, folle et complètement impulsive. Mes amis sont habitués. D'ailleurs, l'année suivant mes nombreuses crises d'identité, nous étions quatre. Nate, le cousin de Paul est arrivé. J'étais légèrement déçue que ce ne soit pas une fille. J'suis la seule dans le lot, et parfois, c'est très très dur. Ils se mettent à trois contre moi de temps en temps, mais je m'en sors. De toutes manières, je fais ce que je veux d'eux, il me suffit d'un regard. Je suis assez perfide et manipulatrice aussi. J'aime ça. Personne n'est parfait. Et vaut mieux l'être avec les amis que j'ai. A quinze ans, la belle vie. J'ai eu mon premier petit ami, Nate. Le cousin de Paul oui. Mais bon, on est trop identique. C'est mon âme soeur amical. En tant que couple, je ne donnais pas cher de nos vies respectives. C'est à peu près à cette période que j'ai voulu savoir d'où je venais. On a le droit de savoir, à seize ans non ?

J'ai commencé à faire quelques recherches sur internet, pendant un ans. Mais je n'ai pas trouvé grand chose. Je ne suis pas très douée en informatique, j'ai tendance, bien que persévérante, à tout lâcher très vite. J'ai été sur quelques sites, j'ai appelé l'hôpital où je suis née. Aucunes traces de ma mère, ou ils ne voulaient rien me dire. Nous vivions ici depuis que j'ai six mois. Mon père avait du en entasser des choses dans le grenier. Mis à part Paul, mes amis avaient du mal à saisir mes démarches. Mais je voulais connaître ma mère, savoir si je lui ressemblais. Mon père devait bien avoir gardé ne serait-ce qu'un souvenir d'elle. J'ai passé plusieurs après-midi dans le noir là-haut, à ouvrir et sortir tout ce que j'ai pu trouver des cartons, jusqu'à une lettre. La lettre qui m'a fait douter de chaque phrase que m'avait dit mon père.

Mon bébé,
Tu ne liras sans doute jamais ces mots, mais les écrire me fait espérer qu'ils puissent te parvenir un jour. Je ne t'ai jamais vue, certes, mais je puis te jurer de penser à toi, et à ta mère, chaque jour que dieu fait. Je n'aurai participé à aucune des premières fois malheureusement, juste parce que nous n'avons pas été intelligents avec Niamh. Je suis certain que tu es aussi belle que le jour, comme l'es ma Kristen. Tu dois tellement lui ressembler que je me sens moins coupable pour toi, mais plus pour elle, de penser à toi alors qu'elle ne sait rien.

Je ne sais pas si tu as bien grandi, je ne sais pas si tu vis toujours dans cette petite ville, ni même ton prénom. Je ne le saurai sans doute jamais, à mon plus grand désespoir. Tu es loi de moi, mais rien n'empêche mon cœur de t'aimer, et d'espérer te retrouver un jour. Si cette lettre te parviens, tu sauras alors que ton père, aussi idiot puisse t-il être, ne t'a pas chassé de ton esprit, ne t'a jamais reniée, ni oubliée. Je pense tous les jours à toi, priant pour que ta vie soit aussi parfaite que tu puisses le désirer.

Ton père, Keith Roberts.


Mon père, avait un autre enfant. Une fille. Ma sœur. J'avais une sœur. Plus vieille, plus jeune, je n'en savais rien. Et mon père qui disait que j'étais sa princesse, sa seule et unique princesse, sa petite chérie. J'ai replié les quelques mots maladroits qu'il avait bafouillé il y a quelques années sans doute. J'ai glissé ces lignes dans la poche arrière de mon jean, et je suis descendue. Il était presque l'heure de dîner. Je n'avais pas la notion du temps visiblement. C'est ce jour que j'ai tenté le sujet tabou une seconde fois, et c'est là que j'ai pris le dessus sur mon père.

    KEITH ▬ « Kristen! A table !! »


Je suis descendue d'un pas léger, mais ma tête était chamboulée par la nouvelle que je venais d'apprendre. Mon père, excellent cuisinier, me servait quand je suis arrivée. Il eut un sourire à mon égard, m'ébouriffa les cheveux et m'embrassa le haut du crâne.

    KEITH ▬ « Ça ne va pas ? »
    KRISTEN ▬ « Si, si. Un coup de fatigue. »


Il n'a pas eu l'air convaincu, et moi, de mon côté, la lettre dans ma poche arrière me brûlait et le postérieur, et la langue. J'ai fouiné dans mon assiette avec ma fourchette, chose que mon père déteste.

    KEITH ▬ « Kristen, j'aime pas quand tu fais ça, qu'est ce que tu as? Tu t'es encore disputée avec Matthew? »
    KRISTEN ▬ « Non, c'est pas ça ... Je ... je voudrais que tu me parles de ma mère. »
    KEITH ▬ « On en a déjà parlé cent fois ... tu ... »
    KRISTEN ▬ « NON !! ON EN A JAMAIS PARLÉ. Chaque fois que j'aborde le sujet, tu te défiles, ou tu me dis qu'elle n'a jamais voulu me voir, qu'elle ne m'aime pas ! Je veux la vérité ! »
    KEITH ▬ « C'est la vérité Kris. »
    KRISTEN ▬ « T'es un menteur !! Si c'était la vérité, en quoi ça te dérangerait de me dire au moins son nom, ce qu'elle fait dans la vie, où elle vit ! »
    KEITH ▬ « Kristen, ça suffit ! Ne me parle pas sur ce ton. »
    KRISTEN ▬ « Je vais te parler sur le ton que je veux, j'en ai marre de tous tes mensonges! J'ai le droit de savoir d'où je viens, j'ai le droit de savoir qui je suis aussi. Et c'est qui cette autre fille, celle à qui tu as écrit cette lettre ! »


En me levant, j'ai sorti le papier jauni de ma poche. J'étais en colère, mon père était dépité. Je suis restée debout, les mains sur la table, alors qu'il ne quittait pas la feuille des yeux.

    KEITH ▬ « Où tu as trouvé ça. »
    KRISTEN ▬ « On s'en fiche, je veux savoir qui elles sont ! »


Il est resté silencieux, quelques instants, je n'ai pas bougé, je lui tenais tête, pour la première fois de ma vie.

    KEITH ▬ « Ta mère et ... ta soeur. »
    KRISTEN ▬ « ... »
    KEITH ▬ « Kristen, assieds-toi s'il te plait. »
    KRISTEN ▬ « Dis moi ce que tu sais ! Je veux tout savoir, terminé les mensonges papa. J'ai le droit de savoir. »
    KEITH ▬ « Nous étions jeunes, ta mère et moi. Quand elle est tombée enceinte, nous avons dans un premier temps décidé d'assumer, malgré ce que nos familles disaient. Mais à ses six ou sept mois de grossesse, nous nous sommes rendus compte que nous n'étions pas prêts pour une vie de famille. »
    KRISTEN ▬ « Et !! Continue !! »
    KEITH ▬ « Il était trop tard pour avorter, et il était hors de question de faire adopter l'enfant ... enfin les enfants. Ta sœur et toi, vous êtes arrivées, nous avions pris notre décision. Nous ne resterions pas ensemble, et chacun d'entre nous aurait le bonheur d'avoir l'une de vous à combler. Kris ... »
    KRISTEN ▬ « ..., VOUS N'AVIEZ PAS LE DROIT ! COMMENT VOUS AVEZ OSE NOUS SÉPARER ! ET ME LE CACHER ! TU N'AVAIS PAS LE DROIT DE NE RIEN DIRE, DE FAIRE CROIRE QUE J'AVAIS ÉTÉ ABANDONNÉE ! TU ... JE TE DÉTESTE ! »


L'avantage d'avoir toujours habité en face de chez son meilleur ami, c'est qu'on avait toujours un endroit où aller en cas de cafard. J'ai traversé le palier alors que mon père m'appelait. J'ai traversé le salon en courant, je doute que la mère de Matt m'ait vue. Je suis entrée dans sa chambre. Il était assis sur son lit, jouant avec son portable. Quand il m'a vue entrer, il s'est levé. Je pleurais, à chaudes larmes. Et c'est dans sa chambre que j'ai passé la nuit à lui raconter ma soirée, mes craintes. J'en avais besoin.

Un an plus tard, j'étais dans cette même chambre, mais avec Nate et Paul également. Je venais d'avoir dix-huit ans, et nous devions choisir une université. Pour moi, il y avait longtemps que mon choix était fait, Paul m'avait poussé à le faire.

    KRISTEN ▬ « Je vais aller à Galway. Prise ou pas à l'Université. »
    PAUL ▬ « Je t'accompagne Kris, enfin si je peux. Ce sera plus facile d'être deux. »
    MATTHEW ▬ « Vous n'allez pas partir. Si ça se trouve, elle ne sait même pas que tu existes. »
    KRISTEN ▬ « Qu'importe, je la retrouverai. »
    NATE ▬ « C'est ce que tu veux? Ca peut te prendre des mois, des années même ! »
    PAUL ▬ « Vous êtes ses amis ou pas vous deux ? Vous voulez quoi? La décourager ? »
    MATTHEW ▬ « Non! Juste que ... personnellement, je ne veux pas que tu crois en une chimère ma belle. Elle a pu partir aussi, si tu ne la retrouves pas ? »
    KRISTEN ▬ « J'aurai au moins essayé. J'aurai moins de regrets que si j'étais restée ici, tout en sachant la vérité. »
    NATE ▬ « Bien. Je viens aussi. »
    MATTHEW ▬ « Tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça. Tu mérites tout, même trois années de fac. »
    NATE ▬ « Galway, nous voila !! »


Et voila. Nous avons tous envoyé nos dossiers, nous avons tous été acceptés. Je n'ai pas plus que ça retrouvé la complicité que j'avais avec mon père, mais il a quand même tenu à m'accompagner à l'aéroport. J'ai accepté, pensant que je ne le reverrai plus pendant longtemps et qu'il faudrait mettre nos querelles de côté. Il m'a accompagné au plus loin, puis m'a prise dans ses bras. Il m'embrassa sur le front, avant de me tendre une enveloppe blanche.

    KEITH ▬ « Tu pourras ... enfin, si tu la vois ... tu pourras la lui donner? »


J'avais été assez égoïste. Je n'avais pensé qu'à moi, et à ce qu'on m'avait caché ces derniers temps, je ne m'étais pas mise à la place de mon père. J'ai pris l'enveloppe que j'ai glissé dans mon sac à main.

    KRISTEN ▬ « J'y penserai. »


J'ai pris une dernière fois mon père dans mes bras avant de rejoindre mes trois amis qui m'attendaient après avoir justifié de leurs titres d'embarquement. Et nous nous sommes tous envolés pour Galway. Ma sœur m'y attendait, j'en suis certaine. Nous avons loué un appartement tous les quatre, et je m'apprête à entrer en Histoire, spécialité histoire celtique. Ce sont mes origines, et plus j'en apprendrai, plus je saurai qui je suis.


Dernière édition par Kristen Roberts le Ven 9 Oct - 14:49, édité 14 fois
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